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Book Review: Yvon Lambert – Un glorieux au cœur de la dynastie |
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Over the years, many biographies have been written about Habs players, I remember reading the one on Guy Lafleur when I was about 12 years old, blazing through Ken Dryden’s The Game a few years later, spending 2 days straight reading Roy’s The Warrior from one cover to the other and, more recently, I thoroughly enjoying Serge Savard’s one for all the inside information it held on his time as a general manager. David Arsenault’s offering on Yvon Lambert can withstand the comparison with these books because of the way it’s written, what makes it such a compelling read is the fact that that while it is first and foremost about Yvon Lambert, it paints an accurate picture of the Canadiens’ greatest dynasty and teaches the reader so many details about so many greats.
Yvon Lambert has always been a “team first guy” and it’s as obvious when reading his biography as it was watching him play back in the day. The book strikes the perfect balance between Lambert’s personal and professional life, giving fans a real glimpse of what it must have been like to live and breathe the Canadiens’ most glorious years. From his friendship with Guy “Pointu” Lapointe and Michel “Bunny” Larocque to the respect he felt and still feels for some of the greatest captains to ever wear the Sainte-Flanelle, David Arseneault spent over a hundred hours interviewing him to obtain the source material for his book and the final product is a 315 pages book that can be read effortlessly and has a natural flow.
I won’t go into too many details, but I quite enjoyed reading about the time Lambert told Chris “Knuckles” Nilan to wise up and behave or his thoughts about how coaching is not for everyone, it’s first and foremost a passion that not everybody has. Mario Tremblay is even quoted as saying: “They won’t have me as a coach once I retire from the game, that job is way too risky”, if only the Bleuet Bionique had known what was in his future. Lambert’s admiration and respect for Yvan Cournoyer is also incredibly obvious and so are his thoughts on how a hockey locker-room should work and what’s necessary to have a winning team. Scotty Bowman, who pens the foreword is also discussed at lengths and it’s refreshing to hear a player praise a tough coach who knew how to get the best out of his players, whether they were superstars or supporting cast.
Overall, this is a thoroughly enjoyable read from start to finish and since Christmas is right around the corner, you can’t go wrong by grabbing a copy of Yvon Lambert Un Glorieux au coeur de la dynastie and putting it under a lifelong Habs’ fan Christmas tree. If you want to go the extra mile, you can also have your copy autographed at the upcoming card show l’Antiexpo in Laval, Yvon Lambert will be present on Saturday December 4th. The sole downside about this book is that there are currently no plans to have it translated in English, which is a real shame…I hope you are reading Hurtubise editions.
Au fil des ans, de nombreuses biographies ont été écrites à propos de joueurs du CHm je me souviens d’avoir lu celle de Guy Lafleur lorsque j’avais à peine 12 ans, d’avoir dévoré le livre The Game de Ken Dryden et d’avoir passé 2 jours complets à lire celle de Patrick Roy Le Guerrier du début à la fin et plus récemment, d’avoir adore lire celle de Serge Savard pour toutes les informations qu’elle contenait sur son travail de directeur gérant du CH. L’opus de David Arsenault sur Yvon Lambert ne souffre pas de la comparaison avec ces ouvrages en raison de la façon dont il est écrit, ce qui rend cette lecture si passionnante est que bien que le livre soit d’abord et avant tout sur Yvon Lambert, il peint également un portrait fidèle de la plus grande dynastie du CH et contient tellement de détails sur tellement de de glorieux.
Yvon Lambert a toujours été un “gars d’équipe” et c’est aussi évident à la lecture de sa biographie que ça l’était à le voir jouer. L’auteur a trouvé la balance parfaite entre la vie personnelle et la vie professionnelle de Lamber, donnant aux fans un vrai aperçu de ce que ça devait être de vivre les années les plus glorieuses des Canadiens. De ses amitiés avec Guy “Pointu” Lapointe et Michel “Bunny” Larocque en passant par le respect qu’il ressentait et ressent toujours pour certains des plus grands capitaines à avoir porté la Sainte-Flanelle, David Arseneault a passé une centaine d’heures à s’entretenir avec Lambert pour obtenir le matériel nécessaire à la rédaction de son ouvrage et le produit fini est un bouquin de 315 pages qui se dévore sans effort et qui ne contient aucune longueur.
Je n’entrerai pas trop dans les détails, mais j’ai bien aimé lire comment Lambert a déjà remis Chris “Knuckles” Nilan à sa place ou son avis sur le fait que le métier d’entraîneur n’est pas pour tous, c’est d’abord une passion qu’il faut avoir. Mario Tremblay est même cité disant: “Quand je prendrai ma retraire, ils ne m’auront pas pour coacher, c’est beaucoup trop risqué ce métier-là”, si seulement le Bleuet Bionique avait su ce que son avenir lui réservait…
L’admiration et respect de Lambert pour Yvan Cournoyer est incroyablement évident et c’est la même chose pour ses pensées quant à comment un vestiaire de hockey devrait fonctionner et ce qui est nécessaire pour avoir une équipe gagnante. Scotty Bowman, qui signe la préface, est aussi le sujet de bien des passages et c’est rafraichissant d’entendre des commentaires élogieux d’un joueur pour un entraîneur dur mais qui savait tirer le meilleur de ses effectifs, qu’ils soient des vedettes ou des plombiers.
Au final, c’est une lecture très intéressante du début à la fin et comme noël est à nos portes, vous ne pouvez pas vous tromper si vous achetez une copie du volume Yvon Lambert Un Glorieux au cœur de la dynastie et que vous le mettez sous le sapin du fan de longue date du CH dans votre vie. Si vous voulez faire encore mieux, vous pourrez faire autographier votre copie à l’évènement l’Antiexpo à Laval, Yvon Lambert y sera le samedi 4 décembre. Seule ombre au tableau pour ce livre, il n’y a pas de plans pour le faire traduire en anglaise présentement et c’est vraiment dommage… J’espère que les éditions Hurtubise me lisent…