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Book Review: Au coeur du vestiaire

November 23, 2022, 4:54 PM ET [262 Comments]
Karine Hains
Montreal Canadiens Blogger • RSSArchiveCONTACT
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It’s a well-known fact that Montreal Canadiens’ fans are rabid about their team and want to know everything about it, so Pierre Gervais gave them a tremendous gift with his book Au coeur du vestiaire (translation inside the locker-room) written by La Presse’s Mathias Brunet. We’ve seen books written by former players, former coaches, and even former referees, but as far as I know, it’s the first time that an equipment manager shares his perception from the inside of an organization.

For 35 years, Pierre Gervais took care of the Habs and was involved in plenty of international tournaments, and he has a lot of stories to tell about it all. For those who say that he broke some sort of a golden rule “what happens in the locker-room stays in the locker-room” I suggest you read it before throwing stones at the man. While the book contains a lot of information, it stops short of reporting confidential conversation, what it does do though is give us a privileged account of various events.

What made this read so enjoyable for me was the fact that Gervais’ tenure with the Habs started exactly when I started following hockey and, in that sense, it’s a terrific trip down memory lane. I can remember every event, every player he mentions and how everything was reported back then. While the excerpts which were published in mainstream media over the last few days do feature criticism of certain people, the overall feeling of the book is positive. It really seems like the negative accounts have been blown out of proportion.

If you’ve read a bit about this release, you already know that the former equipment manager wasn’t impressed by Dominique Ducharme, felt like Max Pacioretty was a bad captain, thought that Marc Bergevin acted like a teenager and was a first-hand witness of how disruptive P.K. Subban could be in a locker-room.

There are no state secrets there, I remember writing that the Canadiens reached the Cup final in spite of Ducharme and not because of him, it’s easy to believe that the Habs weren’t exactly impressed by their coach, he didn’t reach the NHL has a player and his communication skills were lacking. Gervais mentions that he lacked organization and mumbled a lot, having watched a lot of his press conference, it makes a lot of sense. You’ve also got to know that Gervais has seen a lot of great coaches at the helm of this team and speaks about them in glowing fashion, yes Ducharme suffers from the comparison.

As for Max Pacioretty, the general feeling already was that he wasn’t a brilliant captain and anyone with eyes could see that if it wasn’t going well for him personally, it took center stage over any kind of team success. I’ll admit that reading the book though, I can’t help but wonder why the players elected him as captain. I mean they were all NHL players; they knew what was needed to lead a team so that’s surprising. Helps you understand why the organization has been naming the captain since though.

As for Bergevin’s mood swings, that wasn’t shocking either. Just watching his press conference about Gallagher’s new contract allowed us to see that the man was struggling to control his emotions. Still, Gervais gives him credit for his good moves and bringing the organization back to a first-class type of organization.

When it comes to PK Subban, the book does mention that his need for attention was just too much to handle and that it became a bit of a hot potato for Gervais to handle as he was responsible for assigning stalls in the locker-room. At one stage, 7 or 8 players had specifically said they didn’t want to be next to Subban as he was preventing them from concentrating prior to the game.

Little has been written about Gervais’ opinion on Saku Koivu, Shea Weber, Patrick Roy, Carey Price, Serge Savard and numerous others. A lot of these athletes have been nothing but kind to Gervais, from Koivu lending him his place for a whole summer and putting him on his very short list of visitors when he was battling cancer in hospital, to Shea Weber telling his teammates that from then on they would lend a hand and bring their own bag to Gervais to Roy buying him a new fridge after overhearing he needed one and Price being an absolute class act, the positives far outweighs the negatives in this 281 pages page-turner.

It took me about 4 hours to read it all, mainly because I couldn’t put it down. I needed to know how it was when the Habs went to Russia, what happens when a player gets traded, who was harder to work with and who was brilliant. I wanted to know how it was working for Wayne Gretzky on the international stage, what it felt like to watch Brodeur and Luongo compete for the net at the Olympics, each chapter brings its share of revelations and is just the right length, there’s no surplus there, it doesn’t drag on on any particular subject and it keeps you wanting to read the next chapter, until there are no more chapters to read. In short, a safe bet to put under the Christmas tree.



C’est bien connu, les partisans des Canadiens de Montréal sont fous de leur équipe et veulent tout savoir à son sujet, c’est donc un fantastique cadeau que leur fait Pierre Gervais avec son livre Au coeur du vestiaire écrit par le journaliste de La Presse Mathias Brunet. On a vu des livres écrits par d’anciens joueurs, d’anciens entraîneurs et même d’anciens arbitres, mais à ma connaissance, c’est la première fois qu’un gérant de l’équipement partage sa perception de l’intérieur de l’organisation.

Pendant 35 ans, Pierre Gervais a pris soins des Habs et a participé à de nombreux tournois internationaux et il a pleins d’anecdotes à raconter sur tout ça. Pour ceux qui disent qu’il a enfreint une règle d’or, à savoir que ce qui se passe dans le vestiaire reste dans le vestiaire, je vous suggère de lire le livre avant de lui lancer la pierre. Bien que le livre contienne beaucoup d’information, il ne va pas jusqu’à rapporter des conversations confidentielles, ce qu’il fait par contre, c’est qu’il nous donne une vue privilégiée sur beaucoup d’évènements.

Ce qui a rendu cette lecture particulièrement intéressante pour moi est le fait que Gervais a commencé sa carrière avec le CH exactement lorsque j’ai commencé à suivre le hockey et, c’est donc pour moi un merveilleux retour dans mes souvenirs. Je me rappelle chaque évènement, de chaque joueur et de la façon dont les choses avaient été rapportées à l’époque. Alors que les extraits qui ont été publié dans les médias à ce jour mettent en lumière des critiques à l’endroit de certaines personnes, le ton général du livre est positif. J’ai l’impression que le côté négatif a vraiment pris des proportions exagérées dans la couverture médiatique.
Si vous avez lu quelques-uns des articles écrit sur le livre de l’ancien gérant d’équipement, vous savez déjà qu’il n’était pas impressionné par Dominique Ducharme, qu’il qualifie Max Pacioretty de mauvais capitaine, qu’il trouve que Marc Bergevin se comportait comme un ado et qu’il a été un témoin privilégié de la distraction que pouvait être P.K. Subban dans le vestiaire.

Il n’y a pas de secret d’état dans ces déclarations, je me souviens avoir écrit que le CH s’était rendu en finale de la Coupe Stanley malgré Ducharme et non grâce à lui, c’est facile de croire que les joueurs n’étaient pas impressionnés par leur entraîneur, il n’avait pas atteint la LNH en tant que joueur et ses talents de communicateur laissaient à désirer. Gervais mentionne qu’il manquait d’organisation et marmonnait beaucoup, pour avoir regardé plusieurs de ses conférences de presse, c’est une affirmation remplie de bon sens. Il faut aussi savoir que Gervais a vu passer de grands entraîneurs à la barre de l’équipe et que oui, Ducharme a souffert de la comparaison.

Quant à Max Pacioretty, c’était déjà le consensus qu’il n’était pas un brillant capitaine, n’importe qui avec des yeux pouvait voir que si les choses n’allaient pas comme il voulait personnellement, c’est ce qui lui importait le plus et non pas les succès collectifs de l’équipe. J’avoue en revanche qu’en lisant le livre, je me demande vraiment comment ses coéquipiers ont pu l’élire capitaine. Ils étaient tous des joueurs de la LNH, ils savaient ce qu’il fallait pour être un bon leader alors c’est surprenant. Ça aide cependant à comprendre pourquoi l’organisation nomme maintenant le capitaine.

En ce qui concerne les sautes d’humeurs de Bergevin, ce n’est pas un choc non plus. Juste en regardant sa conférence de presse sur le nouveau contrat de Gallagher, on pouvait voir que le personnage ne gérait pas très bien ses émotions. Quand même, Gervis lui a donné crédit pour ses bons coups et pour avoir redonné à l’organisation un statut de première classe.
À propos de P.K. Subban, le livre mentionne que son besoin d’attention était juste trop difficile à supporter pour certains et qu’il est devenu une patate chaude pour Gervais. En effet, c’était sa responsabilité d’attribué les casiers dans la chambre et à un certain point, 7 ou 8 joueurs ne voulaient pas être à côté de Subban, disant qu’il les empêchait de se concentrer sur leur match.

Il n’y a pas eu beaucoup de couverture médiatique sur l’opinion de Gervais de Saku Koivu, Shea Weber, Patrick Roy, Serge Savard, Carey Price et plusieurs autres. Plusieurs athlètes ont toujours été gentils et généreux avec lui, si on pense à Koivu qui lui a prêté son chez-lui pendant un été entier et qui l’avait mis sur sa courte liste de visiteurs alors qu’il combattait le cancer à l’hôpital, ou à Shea Weber qui a dit à ses coéquipiers que dorénavant ils aideraient le gérant d’équipement en apportant leur propre sac, ou encore à Roy qui lui a acheté un nouveau réfrigérateur ayant découvert qu’il en avait besoin et enfin à Price qu’il décrit comme un homme de première classe, les histoires positives sont vraiment plus nombreuses que les négatives dans cet opus de 281 pages.

Il m’a fallu environ 4 heures pour le dévorer d’un bout à l’autre. J’avais besoin de savoir comment c’était quand le CH s’est rendu en Russie, ce qui arrive quand un joueur est échangé, avec qui c’était difficile de travailler et avec qui c’était facile. Je voulais savoir comment c’était de collaborer avec Wayne Gretzky sur la scène internationale, comment c’était de voir Brodeur et Luongo compétitionner pour le même filet aux olympiques, chaque chapitre amenait son lot de révélations et était juste de la bonne longueur, il n’y a pas de superflu, le lecteur n’a pas le temps de se lasser d’un sujet, la rédaction fait qu’on veut lire le prochain chapitre, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. En bref, une valeur sure à mettre sous le sapin de Noel!

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